Chenilles processionnaires du chêneComment s'en débarrasser ?
Les solutions Auxidys pour éliminer la chenille processionnaire du chêne dans le Grand-Est et le Luxembourg
La chenille processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea) occasionne des défoliations importantes sur les arbres. De plus, elle est connue pour être dangereuse pour l'homme et les animaux de compagnie. En effet, avec ses poils urticants, elle provoque des réactions allergiques même chez les personnes non-allergiques aux piqûres d'insectes. Elle peut également provoquer des lésions oculaires.Ce papillon nocturne vit entre deux et trois mois. Il connait six stades larvaires. L'éclosion des oeufs a lieu au début du printemps, lorsque la larve peut se nourrir. C'est seulement à partir du 3ème stade larvaire que les chenilles développent des poils urticants (reconnaissables avec leurs longs poils et une large bande foncée sur leur dos).
Il est donc intéressant d'agir avant, lorsque les chenilles ne présentent pas encore de danger. Mais cela n'est pas toujours possible…
En tout état de cause, la lutte contre la processionnaire du chêne est essentielle, en particulier en zone urbanisée.
Si vous avez un doute sur la présence de processionnaires sur un arbre, ne secouez pas les branches et ne consommez pas les fruits qui pourraient être en dessous. Ne laissez pas des enfants ou des animaux domestiques aller dans une zone susceptible d'être envahie.
Du fait de leur fort pouvoir urticant, il est déconseillé de vouloir traiter les chenilles processionnaires soi-même. Dans tous les cas, il est déconseillé d'approcher les chenilles ou un nid sans protection (vêtements couvrants, gants, masque et lunettes).
Il est nécessaire de faire appel à des professionnels pour détecter sa présence et s'en débarrasser. Nous avons le matériel, les équipements adéquats et les traitements les plus efficaces pour intervenir en toute sécurité et à tout moment.
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Traitement de la chenilles processionnaires du chêne
Nos équipes professionnelles vous proposent un traitement au long cours. L'épidémiosurveillance effectuée à partir de février permet de faire un état des lieux. Si la détection est positive, le traitement sera adapté au développement larvaire.Lors des premiers stades de développement (mars, avril, mai), nous pulvérisons un insecticide biologique.
Ce traitement se fait à partir du sol ou d'une nacelle à l'aide de pulvérisateurs hyperbares ou de turbines. Nos atomiseurs longue portée et haute pression peuvent traiter jusqu'à 50 m de hauteur. Nous appliquons le traitement sur le feuillage interne et externe. Il imprègne les feuilles que les chenilles consomment par la suite. Nous pouvons également appliquer ces traitements à l'aide d'un drone.
Lutte contre les chenilles urticantes
Lorsque ce type de traitement n'est plus possible, nous procédons à l'échenillage qui consiste à enlever directement les cocons, selon des protocoles établis et maitrisés (grattage, aspiration avec des filtres à air à haute efficacité HEPA…). Ce travail est dangereux car les cocons contiennent alors des chenilles recouvertes de poils urticants à ce stade de leur développement. Ces poils restent actifs pendant plusieurs mois. Il faut donc collecter et incinérer les cocons selon des protocoles établis. Nous avons également mis au point une technique pour le lavage des arbres. Des laveurs à haute pression thermique permettent ainsi d'enlever tous les cocons et les poils urticants.
La dernière étape du traitement consiste à positionner des pièges à phéromones dans les chênes afin de capturer les papillons adultes au moment de l'envol. La hauteur du piège est déterminante pour le bon succès de l'opération de capture. Il est important de rappeler que la pose de collier autour des troncs pour capturer les chenilles est absolument inefficace. En effet, la processionnaire du chêne, au contraire de la processionnaire du pin, ne descend pas s'enterrer dans le sol pour sa métamorphose.
L'épidémiosurveillance permet ensuite de vérifier que les traitements ont bien fonctionné.
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